Bulletin no 3

Daphné Rouillard-Rivard, diplômée de la maîtrise en psychoéducation en 2016

Exercant une profession qui l’anime, Daphné Rouillard-Rivard repense à tous les apprentissages réalisés lors de ses années passées aux cycles supérieurs. Ce qu’elle en retire aujourd’hui : sa capacité d’analyser les situations avec rigueur, d’accompagner divers intervenants de façon réfléchie et de communiquer à l’oral et à l’écrit des recommandations basées sur des données probantes.

Désirant acquérir des connaissances scientifiques sur le trouble du spectre de l’autisme, un sujet qui la passionne, Daphné a sélectionné le cheminement avec essai. La rédaction de celui-ci lui a permis, entre autres, de nourrir son désir de détenir des connaissances scientifiques sur ce sujet dans l’optique de les partager à ses pairs et collègues. Ces connaissances lui seront fort utiles pour les années à venir. Diplômée depuis peu, Daphné est psychoéducatrice au sein de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries.

Témoignage de la diplômée :

« Lors de mon inscription au programme de Maîtrise en psychoéducation, j’ai pris la décision de continuer mes apprentissages réalisés au sein d’une équipe de recherche en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme de l’Université Laval en optant pour le cheminement avec essai (titre : « Stratégies d'intervention pour favoriser la participation sociale des adolescents et jeunes adultes [14 à 21 ans] ayant un trouble du spectre de l'autisme »). Cette recension des écrits scientifiques m’a permis de me familiariser avec des données probantes sur ce sujet. De plus, ces données m’ont été très utiles lors de la réalisation de mon stage de maîtrise en exerçant mon rôle-conseil auprès des enseignantes du primaire et du secondaire qui accueillent des élèves qui présentent un trouble du spectre de l’autisme dans des classes ordinaires ou spécialisées. Les années de scolarisation réalisées à l’Université Laval, les stages et la rédaction de cet essai m’ont permis d’accéder rapidement à un emploi de psychoéducatrice au sein d’une commission scolaire en mai 2016, soit à la fin de mes études universitaires. » 

Catherine Jourdain, diplômée de la maîtrise en psychoéducation en 2014

Les années d’études supérieures de Catherine Jourdain sont synonymes d’investissement, d’implication et d’apprentissages autant personnels que professionnels. Désirant exercer une profession qui la passionne, Catherine s’est grandement investie dans ses études supérieures. Maintenant diplômée, celle-ci travaille auprès des personnes ayant une  déficience intellectuelle et ou un trouble du spectre de l’autisme dans le cadre du programme DI-DP-TSA du Centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) de Chaudière-Appalaches.

La réalisation de son Rapport de projet d’intervention (RPI), ayant pour titre Dans les bras de Morphée, se trouve actuellement en période de validation et de diffusion à l’intérieur du CIUSSS. Celui-ci sera publié au courant des prochains mois et sera diffusé à l’ensemble des intervenants travaillant avec la clientèle 0-5 ans en négligence. L’outil visuel élaboré par la diplômée a pour but de sensibiliser les intervenants à échanger avec les parents sur les facteurs de risque associés au syndrome de mort subite du nourrisson.

Témoignage de la diplômée :

« L’arrivée à la maitrise est un tournant majeur dans ma vie. J’étais décidée et je voulais devenir psychoéducatrice. Je m’impliquais activement dans mes cours, tout en découvrant une capacité de leadership qui m’était inconnue. Plus j’en apprenais, plus j’avais hâte d’exercer cette profession. Le moment des stages et du RPI a aussi apporté son lot de stress, mais avec le recul, ces cours m’ont permis de développer ma capacité de travailler en équipe. J’ai bâti mon RPI avec l’équipe d’intervenants travaillant dans mon milieu de stage et cela m’a appris qu’il est primordial de travailler en équipe dans notre profession et surtout de respecter l’opinion des autres tout en étant à l’aise de nommer la nôtre. Je remercie les professeurs du programme qui ont cru en moi et qui m’ont fait découvrir mes capacités, mes forces, mais aussi mes défis comme future professionnelle. »